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andré santini député maire nc d'issy les moulineaux - Page 2

  • MAIRE ET SENATEUR DE VANVES ENSEMBLE A l’INAUGURATION DU SIEGE DE LA GENDARMERIE TOUT PRES DU CLOS MONTHOLON

    Pour faire mentir leurs opposants qui cherchent toujours la moindre petite faille entre NC et UMP,  surtout que les deux groupes au conseil municipal signent maintenant une tribune différente dans Vanves Infos, Bernard Gauducheau et Isabelle Debré sont arrivés et repartis ensemble du gymnase Alain Mimoun où se déroulait hier matin, le discours de Nicolas Sarkozy après l’inauguration du siége de la Gendarmerie prés du Fort d’Issy et du clos Montholon. Comme leurs 30 autres collégues du NC et de l’UMP, ils en sont ressortis ragaillardis expliquant « qu’il faut le garder ! », alors que les gendarmes étaient plus circonspects, même si le président de la République s’est livré à un véritable exercice de calinothérapie vis-à-vis de 900 d’entre eux présents.   

     

    Nicolas Sarkozy n’a évidemment pas annoncé sa candidature hier matin, alors que les médias étaient très présent pour ce déplacement dans son fief altoséquanais mais il n’en pas moins dressé un bilan de son action en matière de sécurité…comme tout président candidat. « Ce n’est pas le lieu, ni le jour. Il n’y a pas très longtemps à attendre » confiait le sénateur Karoutchi (UMP) aux journalistes. Tout le clan UMP et NC sarkozystes était présent, maires et parlementaires, Isabelle Debré étant la seule femme du carré des élus placé devant le pupitre présidentiel, avec un élu des Alpes Maritimes, Eric Ciotti, le monsieur sécurité de l’UMP,  et même un sénateur vert : André Gattolin (EELV) qui était le seul représentant de l’opposition à être présent « N’oubliez pas que je suis sociologue » confiait il. Et le chef de l’Etat n’en a pas dit mot même s’il a été sollicité à plusieurs reprises par les nombreux journalistes présents « Si je vous le dis, vous ne viendrez pas demain ! » a-t-il répondu à l’un d’entre eux.  « M. le président, vous pouvez nous donner un signe? » a tenté un autre sans succés : « demandez à la gendarmerie ! »

     

    « Ce bâtiment est tout un symbole. 7 ans après la décision de le construire, nous sommes réunis pour le visiter. 10 ans après l’annonce que j’avais faîte de réunir les forces de sécurité de notre pays au sein d’un même ministère, celui de l’intérieur que je dirigeais à l’époque, nous sommes réunis pour inaugurer la direction générale unifiée que la Gendarmerie attendait depuis plus de 50 ans. La DGGN dispose désormais d’un outil de travail moderne répondant à toutes les exigences  de sa mission : concevoir et diriger la politique de sécurité quotidienne des 32 millions de français qui vivent dans sa zone de compétence etr faire vivre le réseau des 32 000 implantations territoriales que vous représentez ici, aujourd’hui, dans toute sa diversité de vos grades et de vos fonctions » a  déclaré le chef de l’Etat  après avoir visité une partie des nouvelles installations de la DGGN :  47.300 m² de bâtiments  constitué de bureaux, d’un centre de conférence, d’une créche, d’un hôtel, d’un restaurant, d’un service médical et d’un complexe sportif, exemplaire en matière de performance environnementale : « Ainsi les besoins en eau chaude de l’hôtel sont couverts par des panneaux solaires thermiques, 6000 m2 de terrasses végétales ont été installés, des bassins de rétention permettent  la récupération des espaces verts et la mise en place d’équipements hydroéconomes permettent d’économiser 30% d’eau potable » expliquait André Santini qui a coupé le ruban tricolore et dévoilé la plaque inaugurale avec le Président de la République.

     

    Celui-ci s’est livré à un véritable exercice de calinothérapie des gendarmes en rappelant les réformes fondamentales engagés depuis 10 ans tant au niveau des structures que de leurs statuts et de leurs moyens (développement des moyens modernes de constatation, d’analyse couplé avec des outils tel que le Fichier National d’analyse des Empreintes Génétiques), en  les remerciant de leur implication chaque jour sur le terrain grâce à laquelle l’insécurité et la délinquance reculent… A tel point que les Hauts gradés qui l’ont accompagné jusqu’à son véhicule lorsqu’il a quitté le gymnase, ironisaient entre  eux « moi y’en a beaucoup vouloir aimer ! » - « Mais en attendant je m’inquiète pour notre budget ! ». Il n’en a pas moins profité pour dresser un bilan rapide de sa politique  de la sécurité qui s’est amélioré grâce à ces réformes : « Depuis 2002, la délinquance  reculé de 16,5% »…. « le nombre de personnes mises en cause a progressé de 29,3%. »… « le taux d’élucidation est passé de 26,2% à 38,6%. Il est même de 43,1% pour la gendarmerie » a-t-il indiqué en n’oubliant pas la lutte contre l’insécurité routière : « En 10 ans, le nombre d’accidents a baissé de 38% et celui des tués de près de 50%. 32000 vies ont été ainsi épargnées »… « Mon devoir est de maintenir le cap de la fermeté » qui a permis de passer « pour la première fois en 2011 sous le seuil des 4000 tués sur les routes alors qu’il était supérieur à 7600 en 2002 »… « Ces progrés dont les français n’ont pas suffisamment conscience, nous les devons en grande partie grâce à vous ! » a-t-il terminé.

  • LES SENATORIALES VANVES : LA GUEGUERRE ENTRE EX-UDF

    La politique est redoutable et cruelle, et les sénatoriales 2012 en sont l’illustration pour ceux qui ont un peu de culture historique altoséquanaise. Finalement les deux listes qui auront tenues leur réunion à Vanves, l’une conduite par le sénateur sortant Denis Badré (Modem) à l’espace Jean Monnet le 12 Septembre, et l’autre par Hugues Sirvien Vienot (DVD) aujourd’hui à 19H15 au Club Murillo, ont été animé par des ex-UDF, c'est-à-dire des élus qui étaient voilà quelque temps dans le même grand parti voulu par VGE, où se trouvaient Hervé Marseille, tête de liste NC aux Sénatoriales, Bernard Gauducheau, maire de Vanves, André Santini, député maire d’Issy les Moulineaux  lorsque l’ancien président de la République voulait faire la « nique » aux gaullistes, notamment dans l’un de ses fiefs.

     

    HERVE MARSEILLE (NC) :

    LA FORCE TRANQUILLE VERS UN SIEGE

     

    Dans la liste « Union pour les Hauts de Seine » conduite  Hervé Marseille, maire de Meudon, vice président du Conseil général, pour le Nouveau Centre, on retrouve des personnalités connues des vanvéens :  Jean Loup Metton, maire de Montrouge, Philippe Laurent maire de Sceaux, André Santini, député maire d’Issy les Moulineaux. « Des personnalités fortes de leur expérience » en matière de mandats locaux et engagées politiquement depuis longtemps » selon la tête de liste soutenue par le Nouveau Centre, les Radicaux et l’Alliance Républicaine, Ecologiste et Sociale (ARES),  qui devrait remporter l’un des 4 siéges de la majorité départementale et présidentielle. Hervé Marseille sillonne le département  jusqu’à la dernière minute, allant débattre avec les grands électeurs, lors de réunions en petits comités, sans grande messe comme à l’UMP avec Copé, larcher, Pasqua etc…Il est passé du côté de Vanves ou à proximité très discrétement pour parler de sa liste  « constituée  de personnalités qui ont de l’expérience, avec 4 maires…et. des élus engagés en politique depuis longtemps, qui ont de l’expérience. Une liste qui a une crédibilité ».

     

    Ainsi durant ses réunions, il a insisté sur 3 points : L’expérience de l’équipe, sa capacité de travailler sur des thèmes qui concernent le département, c'est-à-dire la réforme territoriale, la péréquation financière, les transports, et notamment avec le Grand Paris, le logement. Enfin, assurer la majorité au Sénat, équilibrée et permettant d’affirmer une présence au centre pour qu’elle montre sa diversité. « A tout point de vue, nous n’allons pas manquer de sujets de débats puisque le Sénat va être appelé à travailler sur des textes importants. Mais il y aura aussi des élections importantes l’année prochaine, présidentielles et législatives. Et pour poursuivre, après la campagne, le débat que nous avons entamé avec l’ensemble des grands électeurs dans les communes, nous nous attacherons à monter une organisation qui associe les élus volontaires qui désireront participer, de façon, à les informer de l’action parlementaire, mais également à recueillir en amont leurs avis, leurs expériences. Nous valoriserons ce qui se passe au plan local, car de plus en plus dans notre département, nous avons des intercommunalités qui se montent et qui ont chacune, avec leurs communes, leurs préoccupations suivant qu’elles sont dans le nord, le centre, le sud du département ».

     

     

    HUGUES SIRVIEN VIENOT (DVD) :

    LE DERNIER COMBAT MAIS PAS SI  INUTILE QUE CELA !  

     

    « Quelqu’un qui n’a pas d’ambition pour lui-même mais qui en a pour ses convictions » explique cet ex-maire adjoint de Jean Pierre Fourcade à Boulogne qui ne cherche qu’une tribune nationale pour défendre des idées auxquelles il croit, pas originales, mais qui concernent des millions de gens : « Supprimer le crédit révolving qui taxe à 27% par an des millions de gens puisque vous avez 900 000 dossiers de surendettement à la Banque de France. Et surtout lutter cotre l’échec tranquille de l’éducation nationale devant l’illetrisme et la perte des acquis fondamentaux. Entre 15 et 20% des jeunes vont être dans l’incapacité de suivre une formation professionnelle. 200 000 jeunes sortent du circuit scolaire sans diplôme, sans formation, et se retrouvent sur le bord de la route. On parle d’école de la 2éme chance, mais il faut intervenir dés le début, c'est-à-dire l’école élémentaire. Et je dénonce  l’arrêt des RASED (réseaux d’aides spécialisées aux enfants en difficulté) qui était une bonne initiative, avec ses professeurs « volants » qui intervenaient à la demande des professeurs d’écoles » explique cet édile qui a créé l’association AGIR 92 et montent des forums des métiers pour faciliter l’information des jeunes « car il faut savoir que 30% des jeunes en 3éme sont orientés et sortent du système général mais souvent par la voie de l’échec et sans faire eux même ce choix. Il faut leur donner le moyen de s’informer et ce n’est pas fait ! » explique cet homme toujours à la recherche de combats ».

     

    Evidemment ses anciens amis le classe parmi les dissidents de la droite : « Je n’ai aucun compte régler ! Je suis arrivé à un moment de ma vie où je n’ai plus de compte à rendre. Et je ne fais ni critique, ni petits commentaires sur les uns comme sur les autres. Je défends mes convictions Et je suis effectivement dissident lorsque les partis auxquels j’appartiens ne défendent pas les idées auxquelles je crois. C’est encore un problème de conviction » confiait il voilà peu à l’auteur de ce blog. « Je considére que nous sommes en démocratie et je ne vois pas pourquoi je ne me présenterais pas. Car mes convictions ne sont pas représentées par mes amis politiques. Il n’y a pas un automatisme de la ré-élection des sortants. J’ajouterai même que je me pense légitime dans cette candidature, vu cette expérience que j’ai eu de la vie économique, ayant dirigé un grand groupe international, et de la vie d’élu local : conseiller régional, maire adjoint de Boulogne  aux affaires économique lorsqu’il a fallu opérer la mutation entre le départ de Renault et la venue d’entreprises de communication » ajoutait il.   

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J –11 : LA CAMPAGNE BAT SON PLEIN DE MOTS

    Les deux challengers ont été les vedettes de la première journée de campagne officielle, lundi dernier. Guy Janvier s’est singularisé lors de la dernière séance de la mandature du Conseil Général, et Bernard Gauducheau a tenu sa grande réunion publique avec de nombreuses personnalités et participants

     

    LA DERNIERE SEANCE DE GUY (PS)…POUR CETTE MANDATURE !

     

    Pour la dernière séance plénière de la mandature, le Conseil Général a  examiné Lundi deux gros dossiers : Les orientations budgétaires 2011 le matin pour  créer un lien avec la prochaine (mandature), Vincent Gazeilles (EELV) s’étonnant que beaucoup de conseillers généraux aujourd’hui ne le seront plus pour voter le budget 2011 » et l’enfance handicapée l’après-midi, sur lesquels Guy Janvier (PS) est intervenu,  avec toute une série de rapport sur les colléges, le personnel départemental… L’ambiance qui a régné durant toute cette journée a montrée que tout le monde avait en tête les trois tours des cantonales, si l’on compte l’élection du Président le 31 Mars.

     

    Guy Janvier (PS) comme Pascal Buchet (PS) ont remarqué l’absence de Jean Claude Caron  qu’ils ont généralement comme interlocuteur lors  de ces débats budgétaires : « Il y a là quelque chose qui ne va pas ! » a constaté le premier. « Il a démissionné de ses fonctions (de vice président/rapporteur du budget). Il n’est pas du tout désapprouvé » lui a répondu Patrick Devedjian alors que le conseiller général de Vanves faisait quelques allusions à sa candidature dissidente à Rueil. « Et il vient de quitter l’hémicycle car ses orientations budgétaires ne correspondent pas à ce qu’attendent les altoséquanais »  C’est Alain Bernard Boulanger, 1er Vice Président, maire de Villeneuve la Garenne qui a fait office de rapporteur après une intervention liminaire du Président Devedjian sur les grandes lignes de ces orientations budgétaires (sur lesquelles nous reviendrons) : 1 366 ME sont prévus pour le fonctionnement dont 60% seront consacrés à la solidarité car « le département est un des principaux acteurs de la cohésion sociale » avec les transports et le logement notamment, et  506 ME en investissements alors que « beaucoup de départements les réduisent ». Occasion pour le 1er Vice Président de remarquer que 32% des dépenses de ce budget sont hors compétence  avec des projets sur l’environnement des colléges, le THD 92, les transports en commun….

     

    Les Vice présidents se sont alors livré à un bilan de mandature – « cela ressemble à un tract électoral » a constaté Vincent Gazeilles (EELV) -  Isabelle Balkany longuement sur les colléges et l’éducation, Christian Dupuy sur la solidarité, Hervé Marseille sur les Transports qui s’est livré à une attaque en régle de la Région « dont il faut être proche… pour bénéficier de subventions » - et du STIF  - « On leur téléphone pour leur demander de nous aider sur un projet, et ils nous expliquent comment s’en passer » -   coupés quelquefois par les protestations de l’opposition, alors que les élus communistes brandissaient de petites pancartes sur lesquelles étaient inscrits « Plus de créches ! », « gratuité de la carte améthyste »… « Cela fait vraiment ambiance de CP » constatait Isabelle Balkany alors que Christian Dupuy ironisait sur ses « hiéroglyphes ». L’opposition leur a rendu la pareille listant les secteurs où le Conseil Général s’est désengagé notamment en matière de solidarité, d’insertion, de social. « Ce débat montre bien qu’au lieu d’être le département de la cohésion  sociale, vous êtes celui de la destruction sociale » s’est exclamé Guy Janvier (PS).

     

    Mais tous parlaient entre eux de la campagne vers laquelle ils souhaitaient repartir très vite dans l’après midi. Celle-ci s’est mal terminée lorsque Patrick Devedjian a mis fin brutalement à la séance sans même étudier les autres vœux et questions orales prévues à l’ordre du jour. Un vœu du PS concernant les magistrats du TGI de Nanterre suite aux déclarations du Président de la République l’a mis quasiment hors de lui. Il a refusé de l’examiner et a levé la séance sous les protestations de l’opposition. Un vœu du PS concernant les colléges et notamment Saint Exupery auquel tenait Guy Janvier, n’a pas pu être examiné du coup.  Une dernière séance qui s’est mal finie, montre bien la tension qui règne actuellement dans les Hauts de Seine.

     

    LES BONS MOTS D’ANDRE (NC)… A LA REUNION DE BERNARD (NC)

     

    LA GARE DE BERNARD : André Santini, député maire d’Issy les Moulineaux, président de la SGP (Société du Grand Paris) dans son intervention Lundi soir à la réunion publique de l’école Marceau, a expliqué « que Bernard m’embête avec sa gare prés du Fort d’Issy où se construit le quartier numérique de demain. Nous en avions prévu 40. On nous en a rajouté 18. Il est le mieux placé pour en discuter avec nous ». Il parlait bien sûr du fameux tracé du Grand Paris Express sur lequel l’Etat et la Région se sont mis d’accord, dont un arrêt potentiel a été inscrit sur le tracé au clos Montholon à la limite de Vanves, de Clamart et de Malakoff, là où la ligne Paris Montparnasse circule bien sûr pour créer une correspondance. Il en a profité pour confirmer ce qui avait été annoncé la semaine dernière par la SGP : Le décret en Conseil d'Etat sur le tracé du métro et les nouvelles gares « sera pris probablement en juin prochain ».

     

    LE BRANCARD DE PATRICK : André Santini a l’occasion de rencontrer souvent Patrick Devedjian à l’Assemblée Nationale. L’une des dernières fois, ils ont devisé  du pape sixte IV, plein de significations pour la bataille du perchoir de l’assemblée départementale. A cette époque en 1471, un conclave se tenait et durait depuis 4 jours  pour trouver un pape. L’Espagne avait un candidat pour la papauté. Personne n’était d’accord, jusqu’au moment où les cardinaux virent arriver l’un des leurs sur un brancard, et se sont dit qu’il était un don du ciel. Du coup, ils l’ont élu persuadé qu’il ne serait que passager. Et il a été un grand Pape. Et bien Patrick va nous faire le coup du brancard